La première et merveilleuse histoire d'Amour du monde

Chapitre II - Lucifer

Extrait – Pages – 177 ... -  Lucifer

... J'allai un peu avant Pâques m'informer des horaires des messes pour cette fête. Je fis la rencontre de Rosemarie, une Écossaise, mariée puis divorcée d'un Juif Français dont elle avait eu plusieurs enfants, dont cinq sur les six étaient décédés. Rosemarie s'était convertie quelques années plus tôt, avait eu une expérience mystique qui l'avait conduite à se vouer à Dieu, et toujours vêtue de blanc, elle vivait seule, s'occupant des œuvres paroissiales, des jeunes, de l'équipe d'entretien de l'église, du service de la messe, des équipes de “communauté”.

Je sympathisais tout de suite avec elle, nous avions le même âge à un an près. Je lui expliquais brièvement ma conversion et mon désir de revenir dans le sein de l'Église. Elle me suggéra de venir à la veillée pascale et de reprendre ainsi un premier contact chaleureux avec mes frères. Ce que je fis en y assistant le 18 avril 1981, avec ma maman.

Dès ce soir-là j'allais communier. Me sentant entièrement pardonnée, je n'éprouvais pas le besoin de me confesser, portant le pardon reçu avec allégresse. Cependant j'assistais à une confession collective qui me sembla ne rimer à rien ! Par la suite, Rosemarie m'incita à la confession plus intime…

Extrait – pages – 181 ...-  A Sainte Anne d’Auray

... Je me retournais vers la gauche rangeant les objets bénis dans mon sac, je levais les yeux et me trouvais nez-à-nez avec deux Écossais en costume traditionnel. L'un était grand et mince, l'aspect un peu sévère, l'autre petit et rond avec une mine joviale. Ils portaient biniou et bombarde et un paquet de journaux sous le bras. Ils m'en tendirent un en me disant avec un délicieux accent : “Connaissez-vous le journal Vers Demain ?” Je me saisis de ce journal qui était daté de septembre 1980. Je vis qu'il était édité au Canada, à Rougemont et surtout constatais le gros titre.

Saint Michel Archange, guerrier céleste

Patron des Pèlerins de saint Michel, pèlerins-guerriers

Ordre fondé par Louis Even en 1935 (Mon année de naissance)

1935 - 1980, Quarante-cinq ans d'apostolat pour la vérité et la justice. (1935 soit 9 - 1980 soit 9).

 -“Je me souviens d'un déclic qui s'est fait dans mon esprit, dès que les deux personnages me quittèrent en direction du magasin de souvenirs :

Ces deux étrangers apparus soudain, leurs silhouettes contrastées, le message me nommant Saint Michel et la date de fondation de cet ordre en 1935, date de ma naissance, j'avais l'impression d'être face à deux anges qui m'avertissaient de quelque chose, qui pour le moment ne m'apparaissait pas clairement, mais qui se produirait !

Je ne m'appesantis pas d'avantage sur l'étrangeté de la rencontre, car il était midi passé et Édouard m'attendait dans la voiture à l'orée de la cour de la basilique. Je voulais prier Sainte Anne pour la petite fille, il ne me restait plus que les marches de la “scala sancta” à pouvoir monter en prière, cet escalier étant à l'extérieur. Ce que je fis.

Nous reprîmes la route en direction de la capitale, sans nous attarder pour un repas, jugeant que nous avions été assez gourmands la semaine passée ! …

Le surlendemain, en promenant Nelson de bonne heure, je me rendis à l'adresse de la famille de la petite Anna, comme je le faisais assez fréquemment depuis que je connaissais sa maladie. Ce fus sa maman que je rencontrais, je lui remis la médaille bénie, lui en expliquait la provenance en lui recommandant de la faire porter à sa fille.              .                                            .
 « Quelques mois plus tard, je sus par Rosemarie que l'enfant était guérie »...

Extrait – pages -183...

... -“Depuis plusieurs mois à l'écoute de Dieu, dialoguant avec Lui, ce soir-là, je lui dis toute ma tendresse, comme une fille le dit à son père. Je Lui dis que j'aimerais me blottir contre son épaule, au creux de son bras, comme j'étais en train de le faire contre l'épaule de mon mari qui s'assoupissait.  Les merveilleuses chaleur et douceur qui m'envahirent me dirent que c'était bien ainsi que Dieu-Père voulait être aimé !

Le lendemain, au cours de mon travail de mise en route du logiciel en formation sur le nouvel ordinateur, je levais les yeux vers le jardin intérieur sur lequel donnait la grande baie vitrée de mon nouveau bureau.

-“Je pensais à Dieu avec tendresse et je me dis que l'ange des ténèbres devait être féminin et que Dieu devait être triste d'avoir perdu l'autre moitié de Lui-même ! Puisqu'Il nous avait créés semblable à Lui-même, Il était malheureux sans l'Être aimé ! Je lui promis de continuer à tout faire pour que l'Ange de Lumière revienne vers Lui. A ce moment-là, une grande chaleur bienfaisante me pénétra”.

 Je me souviens qu'il y avait des iris en fleurs devant la fenêtre, c'était très beau et le souvenir de ce moment exceptionnel reste gravé en moi, c'était en juin.

Le jour suivant, vaquant le matin dans la cuisine aux besognes ménagères, je pensais à Dieu et à ce que j'avais compris la veille.

-“Pour être certaine de ne pas m'être trompée, je le questionnais dans ce sens. Il me dit que j'avais raison et que cet esprit féminin était celui d'une humaine parmi les humains, confrontée à leur vie, leurs difficultés, afin de les comprendre et de ne plus les tourmenter, de les aimer différemment de ce qu'elle avait cru les aimer en tant qu'esprit.

“Le Seigneur me dit que cet esprit était le mien!” 

“Je tombais à genoux dans la cuisine, face contre le carrelage, en sanglotant tant j'étais effrayée de cette révélation. J'implorais une éventuelle erreur de compréhension de ma part mais il n'en était rien, dès que j'exprimais cet espoir, Dieu me disait que j'étais bien l'ange des ténèbres”…

Extrait – pages -185...

... Je rencontrais régulièrement Rosemarie depuis Pâques et elle me proposait de faire partie d'un groupe de communauté qui se réunissait régulièrement chaque mois les uns chez les autres...

... Ce fut ainsi qu'elle me parla, début juillet 1981, du Congrès Eucharistique de Lourdes. Je doutais qu’Édouard m'y laisse aller, mais ce fut lui-même qui m'y poussa, ayant une nouvelle BMW à rôder, il fit l'aller et retour pour m'accompagner. Malgré le peu de temps qui restait pour obtenir chambre et place de train pour le retour, je réussis à partir, accompagnée par mon mari à l'aller, par le train avec l'équipe dont j'avais fait connaissance à Lourdes, au retour...

...  -“C'est donc à Lourdes du 18 au 23 juillet 1981 que j'entrais en communion totale avec mes frères dans la foi. J'éprouvais un grand bonheur à me sentir vivre de Dieu. L'atmosphère de foi et de prières était exceptionnelle. Le dimanche 19 juillet, je plongeais dans l'eau glacée de la source et grâce à “Marie”, l'ange des ténèbres reçu le baptême par immersion, dans la foi la plus profonde. A partir de ce jour, la mémoire du passé monta en moi et je commençais à écrire, le soir même “La première et merveilleuse histoire d'Amour du monde” (cette première version correspond à mes connaissances reçues à l'époque et qui n'ont cessées d'évoluer depuis).”

Extrait – page – 188...

...-“J'ai vécu des moments merveilleux dans ce sous bois ensoleillé. Je marchais silencieusement, à Son écoute, le sentiment que j'éprouvais à Son égard était semblable à celui d'une amoureuse éperdue, j'étais heureuse, dans la paix, dans la joie des retrouvailles avec l'Amour parfait. Là je compris l'aspect de Sa présence matérielle et spirituelle, là Il me fit admettre quel était mon rôle, ma mission et l'accepter totalement.”...

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Copyright by Micheline Schneider Le Brun - Troisième partie - Extrait - chapitre II - Luficer

"La première et merveilleuse histoire d'Amour du monde ou Hologrammes de deux VIES humaines pour des Entités Divines

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Date de dernière mise à jour : 02/07/2025

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