Chapitre IV - Rencontres de type familial et extra familial
Extrait – page – 213 Rencontres de type familial et extra familial
Au retour de ces vacances, Édouard qui avait beaucoup souffert de la chaleur ne se sentait pas en pleine forme. Il se replongea cependant dans le travail quotidien. Quand il chercha en septembre à approfondir le problème en consultant le médecin, force fut de constater qu'il avait fait une hépatite virale en juillet et août, sans s'en préoccuper et qu'il en était affaiblit...
... Vincent, le fils d'Ernest et de Christine naquit le dix septembre 1981. Premier petit-fils, nous étions tous dans la joie et c'est en famille avec nos “ex” que nous sablâmes le champagne au-dessus de ce petit berceau ! Malheureusement son petit occupant digérait mal son lait et dû avoir recours au jus de carotte, lui !
Mon idée d'enfant me trottait toujours dans la tête et j'entrepris une nouvelle approche auprès de mon mari pour l'obtenir. Arguant de sa santé qui laissait à désirer, il me dit :
-“Vas consulter ton gynécologue. Selon les résultats des examens qu'il te conseillera, nous verrons si c'est une bonne initiative de faire un enfant à nos âges” (lui quarante sept et moi-même quarante six)...
Extrait – page – 214
... Les rencontres que j'avais faites avec des couples et des célibataires de la paroisse lors du congrès charismatique de Lourdes m'avaient enchantée quant à leur qualité, faite de foi, de solidarité, de compréhension et de gentillesse. L'accueil que m'avait réservé un groupe dans lequel Rosemarie m'avait proposée de m'intégrer début octobre, m'incitait effectivement à en faire partie et à replonger dans une vie paroissiale et de partage de la foi, par un travail en commun.
Édouard ne voyait pas cela d'un très bon œil. Il supportait mal que j'aie de nouveaux amis, notamment Rosemarie. Il semblait toujours qu'il ait une “dent” contre elle parce qu'elle m'entraînait dans de petites actions dont il ne désirait pas faire partie ! Il me fit une fois cette réflexion :
-“J'aimerais mieux te voir me tromper avec un homme, parce que cela ne durerait pas, avec Dieu, ce sera éternel !”
Extrait – page – 216
En ce dernier trimestre 1981 plusieurs faits se succédèrent :
Irène et Sonia avaient depuis quelques mois envahie leur frère Bertrand dans son petit appartement de la Défense, et le pauvre garçon n'en pouvait plus de les supporter. Le voyant en si piteux état - le médecin avait diagnostiqué la spasmophilie - je suggérais à son père que nous le prenions à la maison - puisque nous avions une chambre de libre - pour l'aider à surmonter ses problèmes. Le temps que les deux filles trouvent elles-mêmes une solution pour se loger et pour nous de résilier le bail, Bertrand vint s'installer à la maison...
Extrait – page – 216
... Suzanne me rappelait beaucoup ma grand-mère maternelle, elle était la mère que j'aurais aimé avoir dans ce domaine ! …
Un jour où nous parlions, malgré tout, de problèmes quotidiens et terre-à-terre, je lui dis que j'avais un problème de chasse d'eau dans les vécés lave-mains, comme c'était le vendredi matin, j'avais peu de chance de trouver un plombier et toute notre petite tribu venait le dimanche !
-“Qu'à cela ne tienne me dit-elle, mon gendre est très bricoleur, il peut vous dépanner. Je vous l'enverrai demain matin.”
C'est ainsi que je vis débarquer, le samedi matin, un grand garçon sympathique d'une quarantaine d'année. Le cheveu châtain clair et frisé, l'œil en amande et très bleu.
- “Je suis le gendre de Suzanne”, me dit-il avec un grand sourire :
-“Je viens voir si j'ai la pièce qui pourrait dépanner la chasse d'eau !”
Après une plongée dans l'objet du délit, il constata qu'il avait vraisemblablement chez lui ce qui était nécessaire.
-“Je reviendrai cet après-midi me dit-il - il était déjà onze heures et demi passé - et je pense que je pourrai réparer la chasse.”
Je le remerciais vivement de son aide et lui dit, à bientôt, après quelques échanges classiques de courtoisie...
-“ Effectivement, un coup de sonnette vibra à la porte palière dans le cours de l'après-midi. Lorsque j'ouvris cette dernière, le gendre de Suzanne m'apparut, la chevelure nimbée par la lumière projetée par le plafonnier du palier. Souriant, il me dit simplement :
- “C'est Michel, j'ai trouvé ce qu'il vous fallait, excusez-moi, j'ai mis un certain temps à sa recherche !” Il entra.
Édouard et Bertrand qui discutaient dans le salon vinrent le saluer et échangèrent avec lui quelques considérations sur Louveciennes, sur notre appartement, et sa maison qu'il était en train d'agrandir, nous expliqua-t-il, exécutant cet énorme travail par lui-même, presque sans aide, sauf celle de sa femme Marie-Françoise et parfois de l'un des frères de celle-ci. Il remplaça rapidement la pièce défectueuse, bien qu'elle fut récalcitrante à sortir de son logement et lorsqu'il eu terminé, déclina l'invitation à prendre un café, sous le prétexte du travail à reprendre sur sa maison et du fait que déjà très nerveux, il devait mesurer l'absorption de café. En partant, il me dit qu'il était très heureux d'avoir fait notre connaissance et qu'il espérait que nous nous reverrions, que je n'hésite pas à l'appeler à l'aide dans des circonstances analogues ou autres.
-“Après cette rencontre, je me souviens m'être faite la réflexion que ce garçon était fort sympathique et que je ne savais pour quelle raison, il évoquait comme un moment d'éternité indéfinissable...”
Extrait – page – 220
... Bien que fatigué, Édouard prétendit qu'il se sentait assez bien pour prendre la route du midi pour se rendre aux fiançailles de Philippe et Véronique. Je le relayais un peu sur la route. Bertrand garda Nelson...
... Véronique était une jolie fille aux longs cheveux châtains bouclés, aux yeux d'eau verte, à l'accent volubile. Elle savait ce qu'elle voulait et ses parents aussi, sans doute, puisqu'ils avaient exigé des fiançailles rapidement pour protéger leur fille, dans leur esprit, je crois parce que nos jeunes avaient devancé quelque peu le mariage ! …
... Tout se passa simplement et courtoisement, chacun acceptant avec plus ou moins d'enthousiasme les différences de l'autre !
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Copyright by Micheline Schneider Le Brun - Troisième partie - Extraits - chapitre IV - Rencontrres de type familial et extra-familial
"La première et merveilleuse histoire d'Amour du monde ou Hologrammes de deux VIES humaines pour des Entités Divines"
Date de dernière mise à jour : 17/08/2025
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