Chapitre XI - Agnès - Prémonitions
Sixième partie
Extrait – pages – 1281 – 12 82 – 1283 - Agnès
Ils ne se quittaient pas des yeux, plongeant leur regard jusqu'au fond de l'âme de son vis à vis. Sans un mot, ils s’étaient tout exprimé ! Leurs mains d'instinct se rejoignaient, s'attiraient mutuellement afin que leurs corps s'étreignent avec fougue et ferveur. Leurs lèvres en cet instant se fondaient en un baiser très tendre qui devint voluptueux. Ils s'approchèrent du feu qui crépitait joyeusement. Cela fit prendre conscience à Gaétan que la jeune fille n'avait pu elle-même transporter ces grosses bûches et que ses blanches mains n'avaient pas coutume d'allumer un tel foyer. Intrigué et inquiet il l'interrogeait du regard. Le feu allait-il instaurer un dialogue entre eux deux ! Négligeant la question non formulée verbalement, Agnès lui sourit tendrement et laissa tomber son vêtement à ses pieds. Oubliant toutes notions de prudence, Gaétan fit de même. L'ardeur de leur jeunesse n'avait d'égal que leur amour et ils se le prouvèrent fougueusement tout au long de la nuit.
Au petit matin, ce fut la jeune femme qui réveilla son amant. Il devait être à l'heure pour vaquer à son service et qu'il n'attire pas l'attention. Gaétan se vêtit rapidement. Agnès s'enquit s'il saurait retrouver le chemin du retour. Le jeune homme répondit affirmativement. Elle lui confia la clef de la porte du petit pavillon et le poussa dehors en l'embrassant et en lui chuchotant tendrement :
“A ce soir !”
Gaétan était à la fois heureux et comblé, mais un peu triste du manque de dialogue avec sa belle. En prenant le chemin vers la sortie, il songeait que peut-être, elle ne le jugeait pas assez érudit pour engager un réel échange avec lui ! Le jeune homme, cependant, avait été l'élève du curé du village voisin et lisait couramment et écrivait même un peu de latin. Il se promit de remédier à cette lacune, dès la prochaine rencontre qu'il espérait être une promenade matinale dans le voisinage du château.
En passant dans la chambre de torture, il frémit de la tête aux pieds, ce long frisson glacé parcourut son corps encore tout chaud de leurs ébats amoureux. Il quitta le lieu précipitamment pour regagner rapidement la pièce exiguë du pavillon de Vénus. La dalle se souleva sans difficulté, il nota un verrou poussoir qui permettait de soulever la pierre et de la clore de l'intérieur. Il n'oublia pas le morceau d'étoffe qui aurait pu le compromettre. Il serait nécessaire qu'il demande à sa tante Mariette de réparer son manteau !
–La Shekhina s'interrompit dans son récit et dit à Mickaëla :
–“Aperçois-tu l'erreur à ne pas répéter pour toi-même ?
–Non, répondit cette dernière !
–Je vais te mettre sur la voie, répliqua la Présence divine. La différence de rang, l'inversion des sexes. La position sociale de la noble Dame ne lui permet pas d'épouser l'écuyer, de former un couple archétype. Gaétan est du sexe masculin, dans cette vie qui est la mienne, dit la Shekhina il n'a pas la féminité qui est nécessaire pour que se complète le couple des enfants divins. Agnès n'est pas le "Fils" au féminin, dans cette rencontre. Cette dernière est donc vouée à l'échec pour l'humanité.
–Veux-tu savoir ce qu'il advint de ce couple ?”
Mickaëla, ou était-ce Michaella, hésite ! Moi-même, je crois que j'ai compris la fin, que je pourrais l'écrire seule ! La fragilité des ligaments de mes poignets et de mes chevilles m'ont souvent fait penser à une élongation qu'ils auraient subie et qui les aurait relâchés. Je suis assez horrifiée de ce à quoi je pense ! Cela fait une douzaine d'années que je sais que j'ai été cet écuyer, sans en connaître l'histoire. Peut-être qu'au lieu d'imaginer, est-il préférable d'apprendre la suite en écoutant la Shekhina la raconter à la Mickaëla de ma vie future...
Extrait – page – 1284
... Le Seigneur des lieux s'est vêtu et porte l'épée et la dague aux côtés. Il est sombre et soucieux.
S'adressant au jeune écuyer, il lui ordonne :
“Va prévenir Demoiselle Agnès d'aller se réfugier où elle sait et de n'en pas bouger sous aucun prétexte, jusqu'à ce que ton père ou toi-même vienne la prévenir que tout danger est écarté.”
Gaétan s'empresse d'obéir et grimpe prestement l'escalier qui mène aux appartements de sa bien-aimée.
Il est inquiet pour elle, sans en connaître la cause et espère avoir de sa part quelques explications. Il va pour frapper à la porte, mais celle-ci est entre ouverte et Dame Irène, la gouvernante du château, se tient contre son battant. Voyant le jeune homme, elle s'écarte et le laisse franchir le seuil. Elle pose un doigt sur ses lèvres pour lui enjoindre le silence, puis elle lui signifie de la suivre. Comme si elle était déjà au courant, Agnès semble prête pour un départ imminent. Annette, sa servante, termine un bagage. Lorsque ce dernier est clos, Dame Irène lui murmure quelques mots à l'oreille et la jeune servante s'éclipse.
Gaétan n'ose pas s'élancer vers sa bien-aimée en la présence de Dame Irène, il s'incline devant elle et lui transmet le message du Comte. La jeune fille paraît s'attendre à cette éventualité et lui répond :
“ Tu connais l'endroit où je vais et comment m'y rejoindre. Il est utile cependant de savoir de qu'elle manière tu peux m'y retrouver venant du château. Tu vas m'accompagner et tu reviendras de la même manière. Dame Irène t'attendra, elle est au courant pour nous deux, ajoute-t-elle, voyant l'air surpris du jeune homme.” ...
Extrait – page – 1285
A ce moment, des voix s'élèvent au ras du plafond du couloir où ils circulent. Agnès courre quelques mètres plus loin et s'arrête devant un soupirail bardé de fer dentelé. Elle prie Gaétan de la soulever pour voir ce qui se passe au dehors.
De l'endroit où ils se trouvent à présent, les cris, les voix, les bruits sont plus violents et l'on entend des frottements d'épées dégainées. Il semblerait qu'un combat se livre entre les gens du Comte et la troupe armée qui désire investir le château. Agnès dit brièvement :
“Je vois mon père, il se bat avec le chef de la troupe qui elle-même en découd avec nos hommes. Mon père est blessé, je vois du sang qui coule de son bras gauche et de sa cuisse droite. Il se bat vaillamment, il est touché de nouveau, il s'écroule, ton père accourt, il le soutient, il se bat à sa place. L'ennemi s'élance, il frappe ton père violemment et fait sauter son épée, pendant qu'il plonge sa dague dans la poitrine de mon père !”...
Extrait - page – 1287
Lorsqu'il était retourné dans le couloir, Gaétan avait jeté un coup d'œil dans la cour par le soupirail. Il n'y avait plus aucune agitation. Les corps avaient déjà été traînés hors de sa vue. Seules les traces sanglantes tâchaient les dalles de la cour. Nul bruit ne parvenait du château. On aurait dit le château de la “Belle au bois dormant”, assoupi depuis le décès de son Seigneur !
Le jeune homme hésitait à retourner au château par le chemin qu'ils avaient emprunté à l'aller. Il supposait que la troupe d'assaillants pouvait encore y être. Il jugeait préférable de faire un tour dans le voisinage et aux écuries pour essayer de comprendre ce qui s'était passé. Il avait la clef du pavillon de Vénus, il passerait donc par-là pour aller aux renseignements.
Pensant que peut-être, Agnès connaissait un autre passage secret qui l'avait menée hors de ce lieu. Elle y reviendrait sans doute. Gaétan écrivit un billet qu'il cacha sous les oreilles du lit. Il lui faisait part, de sa surprise de ne pas l'avoir retrouvée, qu'il partait aux nouvelles, qu'il reviendrait à la nuit ou dès qu'il le pourrait...
Extrait – page – 1289
... Gaétan était abasourdi par tout ce qu'il entendait et désirait comprendre le rôle du prétendant dans ce drame. Aussi questionna-t-il Dame Irène près de laquelle il s'assit sur les sièges disposés devant la cheminée. La bonne dame ne se fit pas prier. Elle était très attachée à ses maîtres. Nourrice d'Agnès, elle l'avait élevée jusqu'à l'âge du couvent, lors du décès de la Comtesse, survenu lorsque l'enfant avait cinq ans. Elle connaissait tout du château et de la vie privée de ses maîtres qui avaient en elle la plus grande confiance. Gaétan soupçonnait son père, veuf depuis de longues années, d'être attaché discrètement à l'aimable et énergique femme.
“Notre seigneur le Comte, dit-elle, a reçu, il y a dix jours, un message d'un ami lui donnant le conseil de ne pas donner sa fille en mariage au Chevalier de R… Il soupçonnait celui-ci d'intriguer pour le déposséder de ses biens dès que le mariage serait accompli. Monsieur Le Comte lui a demandé des preuves de ce qu'il avançait. Cet ami lui a fait savoir que c'était une conversation, qu'il avait entendue, qui avait éveillé ses doutes sur la probité du Chevalier. Il faisait état d'une possibilité de dérober une missive compromettante pour ce dernier et qui permettrait de confondre celui-ci.”...
Extrait – pages – 1290 - 1291
... Le Chevalier avait-il eut connaissance de la subtilisation de la lettre qui dévoilait ses fins ! Toujours est-il qu'il avait envoyé ses sbires dès l'aube, avec l'intention d'investir le château, d'y faire préparer le mariage pour la fin de matinée. L'ami du Comte était venu comme il l'avait annoncé dans son message, dès qu'il était entré en possession du précieux document. Constatant à son approche qu'une troupe progressait également dans la même direction, il prit un chemin détourné. Il arriva juste à temps pour prévenir le père de Gaétan. Il lui conseilla de retenir le plus longtemps possible ceux qu'il précédait de peu, pour qu'il ait, lui-même, le temps de contacter le Comte. Contenant la troupe armée et ses chefs de son mieux, Grégoire ne pouvait, hélas, que se trouvé débordé à brève échéance. Ce temps pris sur l'ennemi avait permis, cependant, au Comte de prendre connaissance du document et la décision de dérober sa fille aux poursuites possibles des sbires du Chevalier de R…
Extrait – page – 1293 - Prémonitions
... La gouvernante distingua une discussion dans le bureau du Comte, elle se cacha derrière le miroir sans teint de la cheminée. Elle vit et entendit le prétendant donner ses ordres après qu'il eut reçu le compte rendu des vaines recherches concernant Demoiselle Agnès. L'homme était furieux ! Une battue à l'extérieure n'avait rien donné. Le château, hors les domestiques qui ne savaient rien, était vide. Deux hommes parlèrent, cependant, d'une porte qu'ils avaient vue dans les caves à vin et qu'ils n'avaient pu ouvrir. Le Chevalier décida de s'y rendre et ordonna à ses hommes de couper et d'émonder un arbre pour en faire un bélier...
Extrait – page – 1297
... Le Chevalier le toisa d'un regard hautain et lui dit :
-Alors petit écuyer, on s'enfuyait, on allait rejoindre sa maîtresse ?
Il appuyait sur le mot ‘maîtresse’ d'une manière qui aurait pu faire supposer qu'il était au courant de la liaison récente du jeune homme et de sa future épouse.
Il continua :
–Où est-elle ?
Il martelait la table du poing, l'autre main sur la poignée de sa dague. A ce moment, le bruit que faisait le bélier pour défoncer la porte, au sous-sol, cessa. Un homme accourut qui annonçait que la première porte était enfoncée. Il décrivit la salle de garde souterraine, l'escalier qui montait sans issue et la seconde porte qui leur donnerait, sans doute, les mêmes difficultés à ouvrir. Tout à cette nouvelle, le Chevalier oublia, Gaétan et le laissant sous bonne garde, descendit voir l'état des lieux découverts...
Extrait – page – 1300
... Gaétan pouvait espérer que sa route ne croiserait pas d'opportun. Il amorçait sa descente, quand un dialogue à voix forte s'engagea dans le bureau du Comte, entre le Chevalier et le chef de ses sbires. Le jeune homme revint sur ses pas pour écouter :
-Avez-vous questionné la tante de l'écuyer, interrogeait le Chevalier ?
–Non, Messire, lui fut-il répliqué.
–Allez la chercher, nous la ferons avouer où se trouve Demoiselle Agnès, reprit le Chevalier, clamez ceci assez haut et fort pour que son neveu l'entende et, cherchant à la protéger, se découvre. Je le veux vivant celui-là !
Extrait – page – 1302
. Elle était assez forte pour ouvrir la trappe du pavillon malgré le tapis qu'il avait jeté dessus, et la porte de ce dernier devait avoir une seconde clef dont elle connaissait l'emplacement ainsi que la porte arrière de leur logement.
Cette réflexion, l'amena à soumettre à sa tante la proposition suivante : Il lui remettait les deux clefs, celle du pavillon et celle de la chambre de tortures. Elle se rendait dans l'appartement souterrain pour prévenir Dame Irène qu'il arrivait avec les chevaux. La gouvernante, malgré ses rondeurs avait prouvé qu'elle était leste et montait à cheval. Mariette savait s'y tenir, si l'on tenait son cheval par la bride. Il mènerait les chevaux à l'entrée des cailloux et selon les chances, il prendrait Mariette en croupe ou elle partirait avec Dame Irène pendant qu'il détournerait l'attention des éventuels troubles fête. Le jeune homme ne savait pas si le Chevalier continuait à faire patrouiller sur le domaine...
Extrait – page – 1304
... Pour Gaétan, l'appel entendu par la gouvernante ne faisait aucun doute, il s'agissait de la voix de Mariette. Le jeune homme ne prit pas le temps de se perdre en conjectures, réfléchissant rapidement à la difficulté de la situation, il suggéra avec fermeté à Dame Irène d'enfourcher l'un des chevaux, s'il ne revenait pas dans les dix minutes qui suivaient. La bonne Dame ne voulait rien entendre et désirait attendre son retour et celui de Mariette. Gaétan réussit à la convaincre que, plus elle attendrait, plus elle mettrait sa vie en danger et qu'il était nécessaire d'avertir Demoiselle Agnès et son père de la situation où Mariette et lui-même se trouvaient. En la quittant, le jeune homme chargea Dame Irène de transmettre à Agnès et Grégoire combien il les aimait. Il essayait de dominer l'émotion qui faisait trembler sa voix, un pressentiment de tristesse indicible l'envahissait. Il embrassa Dame Irène, et s'engouffra dans la cheminée, après un dernier signe d'adieu...
Extrait – page – 1305
... La porte du salon s'ouvrit brutalement, Gaétan entendit le pas rapide de l'homme en direction de la chambre et le cri de dépit de n'y trouver personne ! Il avisa la porte menant à la cuisine et la poussa violemment avec sa botte. N'y trouvant personne, il ne chercha pas plus loin et se retourna vers le chef de ses troupes :
“Questionnez la femme, hurla-t-il d'une voix de stentor, qu'elle parle, ou torturez-là, ricana-t-il, nous l'avons trouvée dans la pièce ad hoc !”
Ainsi Gaétan savait-il Mariette toujours en vie ! Avait-elle pu garder sa dague ! Il en doutait, avait-elle pu dissimuler cette arme à la fouille des sbires du Chevalier. Quelles chances avait-il de pouvoir la sauver. Combien de temps sa tante tiendrait-elle à la torture. En un instant il n'eut plus à se poser la question, car il entendit, venant du corridor, un grand cri de rage, la voix du Chevalier qui tonitruait :
“Vous ne pouviez pas vous rendre compte qu'elle possédait une arme ! Quel est le drôle qui l'a fouillée, que je l'étripe !”
La voix s'estompa. Le Chevalier s'était vivement éloigné pour constater l'état de Mariette et juger s'il pouvait encore obtenir d'elle quelques renseignements...
Extrait – pages – 1307 - 1308
... Gaétan ne voulait pas abandonner celle qui avait été une mère pour lui. Il souhaitait être présent, tendrement, jusqu'à son dernier souffle. Mariette haletait péniblement, pressant son ventre douloureux et béant. Elle articula :
–J'ai soif !
Le jeune homme savait qu'il ne fallait pas boire avec une blessure au ventre, mais il inspecta la pièce du regard, en vain. Il songea à repartir vers l'appartement, mais il aurait l'air de l'abandonner et au point où elle en était, il ne la retrouverait plus vivante à son retour. Il lui caressa la main, la prit dans les siennes. La pauvre femme gémit et s'agrippa à la main de son garçon, elle entre ouvrit les yeux. Son regard suppliant semblait l'implorer, qu'il parte et sauve sa vie. Aux portes de la mort, elle sentait le danger fondre sur lui. Il l'embrassa tendrement et la sentit partir vers cet au-delà qui n'est qu'Amour !
Il restait là, prostré, penché sur ce corps sans vie, priant. Le temps s'écoula sans qu'il n'y prît garde, et c'est le bruit de pas résonnant dans le couloir venant du pavillon qui le fit sursauter. Trois hommes entrèrent. Ils avaient trouvés les clefs sur Mariette et étaient allés inspecter cette partie secrète. N'ayant débusqué personne, ils venaient au rapport, pensant trouver en ce lieu, leur chef ou le Chevalier. Apercevant Gaétan courbé vers sa tante, ils s'en emparèrent aussitôt. L'un des hommes partit prévenir le Chevalier, en passant par la porte donnant directement dans le couloir menant au château. Les deux autres, accrochèrent le jeune homme à un système de poulies fixé au plafond dans la partie nord de la salle. Gaétan, lors de ses précédents passages dans cette chambre lugubre, n'avait pas observé cet engin de tortures, s'étant préoccupé seulement, du soupirail à l'ouest et des portes, au sud qui était close et celle de l'est par laquelle il était passé dans les deux sens. Celle du nord toujours franchie rapidement, ne lui avait pas laissé le loisir de constater son sinistre environnement.
Le système de poulies, auquel ses gardes l'avaient attaché, était fixé sur une poutre du plafond qui formait un cadre avec deux autres, sur les côtés, et une quatrième au sol. Sur celle-ci coulissaient les chaînes qui s'enroulaient ensuite sur un treuil à manivelle à double gorge. Pour le moment ses pieds reposaient sur cette poutre, au sol, sans écartèlement. Seuls ses bras étaient étendus, mais à la longueur normale, sans effet d'élongation. Le dispositif, hélas, laissait très bien supposer son emploi lorsqu'un homme était soumis à la question.
Pendant les longues minutes qui succédèrent à sa capture, Gaétan eut tout loisir de se souvenir des frissons qui l'avaient parcouru lors de ses précédents passages dans ce lieu, comme s'il avait eu la prémonition de ce qui l'attendait un jour tout proche.
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Copyright by Micheline Schneider Le Brun - Sixième partie - Extraits - chapitre XI - Agnès - Prémonitions
"La première et merveilleuse histoire d'Amour du monde ou Hologrammes de deux VIES humaines pour des Entités Divines"
Date de dernière mise à jour : 29/08/2023