La première et merveilleuse histoire d'Amour du monde

Chapitre IX - 2 - L'accident - La rose - Le bouleau

Sixième partie 

Extrait – pages – 1240 – 1241 – 1242 - L’accident

Se souvenant soudainement de la promesse faite à Ghislaine, Mickaëla demanda à son amant d'un seul jour, s'il voulait bien la déposer chez les parents de son amie. Augusto accepta et ayant amoureusement pris une douche en commun, ils s'apprêtèrent pour partir.

Pendant que Mickaëla met un peu d'ordre dans la pièce bouleversée par leurs ébats, Augusto la précède pour avancer sa voiture. Dès son rangement hâtif terminé, la jeune femme empoigne son sac de voyage et le cadeau pour Dany, puis descend les trois étages pour rejoindre Augusto. Elle constate qu'il s'est garé le long du trottoir d'en face et qu'il l'attend appuyé contre son véhicule. Il lui fait un petit signe affectueux de la main. Sans hésitation et sans regarder ni à droite, ni à gauche, elle se précipite vers celui qui vient de lui révéler l'amour avec une telle passion, mêlée de tant de tendresse et de douceur, qu'elle en est encore éblouie et bouleversée ! Augusto, qui de l'endroit où il est placé, peut observer le trafic du carrefour voisin, voit un gros camion de déménagement traverser l'embranchement et venir dans leur direction sans ralentir puisqu'il n'a pas été arrêté par le feu rouge. La jeune femme s'est déjà élancée en avant et elle ne pourra s'arrêter ! Alors, Augusto n'écoutant que son amour pour elle, se projette sur elle la repoussant violemment en arrière. Mickaëla tombe à la renverse et échappe ainsi au camion ! ...

Dans le même temps, un crissement de pneus, un heurt, un cri, des fenêtres qui s'ouvrent, une rumeur !

Le véhicule qui n'a pu freiner à temps, pris au dépourvu, a propulsé le corps de l'homme heurté de plein fouet de quelques mètres. Augusto est étendu sur le dos sur la chaussée quand Mickaëla étourdie se relève à l'aide de voisins accourus pour la soutenir. Elle se précipite hors de leurs mains et court en direction d'Augusto, se jette sur son corps qui paraît sans vie.

Elle l'appelle, le supplie ! Il entre ouvre les yeux, la regarde comme avec son âme, lui murmure :             .
–“Je t'aime” et s'évanouit, du moins la jeune femme le pense-t-elle !

Les secours arrivent, des infirmiers la relèvent, l'écartent, auscultent le corps, font signe qu'il n'y a plus rien à faire ! Mickaëla s'évanouit, l'ambulance l'emporte avec Augusto...

... Lorsqu'elle s'éveille de cette torpeur qui s'était effectivement transformée en sommeil lourd et agité, sa famille l'entoure. Sa mère est assise près d'elle et lui tient la main. Ses yeux questionnent, mais elle garde le silence comme si elle pressentait un secret à ne dire qu'entre mère et fille !

Extrait – pages – 1243 - 1244

–“Augusto était invité à l'anniversaire de Dany, le frère de son amie, et il s'était proposé pour l'emmener à cette fête. Ayant oublié le cadeau pour Dany, elle était remontée le chercher pendant qu'Augusto avançait sa voiture garée plus loin. Elle s'était précipitée pour le rejoindre de l'autre côté de la rue, sans regarder le trafique urbain et lui conscient de son erreur, s'était élancé au-devant d'elle pour la protéger.”

Le policier, ami de son père, n'insista pas davantage sur sa version des faits. Il n'était concerné que par l'accident lui-même. Charles, par contre, se promit d'approfondir les raisons de la présence de son cousin à une fête d'amis de sa fille, beaucoup plus jeunes que lui-même. Marie avait la même idée en tête, mais elle fit signe à son époux que ce n'était pas le moment d'en parler...

... –J'ai besoin de toi, Ghislaine, il faut que tu dises qu'il était invité et venait me chercher, parce que c'est ce que j'ai dit. Je ne veux pas alarmer Laura et mes parents avec des soupçons qui maintenant ne mèneraient qu'à plus de chagrin pour tous. Comprends-tu, es-tu d'accord ?

Ghislaine comprenait très bien et lui répondit :

 –Ne crains rien, je dirais comme toi et éventuellement Dany et Julia aussi. Tu m'expliqueras plus tard...

Extrait – pages – 1245 – 1246 -   La rose

... Le rêve la submergea comme une vague, lui apportant une bouffée d'air parfumé. Elle se trouvait dans un merveilleux jardin à Ispahan, entourée de feuillage avec pour voisinage ses sœurs les roses jaune pâle rosée, pour l’heure un simple petit bouton de rose qui attendait d’éclore pour montrer toute sa beauté. Admirant tout ce qui l’environnait, elle vit soudain, se dirigeant vers le buisson où elle se nichait, un beau jaune homme habillé de somptueux habits brodés...

...–“Je te cueillerais bien pour ma bien-aimée, mais je ne la verrai pas aujourd’hui, mais ce petit bouton, dit-il en effleurant ‘Mickaëla la rose’, sera parfait pour demain.”...

... Elle sourit au jeune homme en s’approchant, celui-ci s’agenouilla à ses pieds et baisa sa main en lui tendant ‘Mickaëla la rose’, elle s’en saisit la respira et dit :

–“Il lui faudrait de l’eau et un vase sinon elle va mourir !” ...

... Hélas, il lui arriva ce qu’il se passe pour toutes les roses cueillies et sans eau, elle ne vécue dans toute sa splendeur que l’espace d’un matin.

La Shekhina dit à la Mickaëla de 2065 

“Tu vois l’amour humain vient et s’en va, chez les roses comme chez les hommes, la vie se chargera de te le faire comprendre maintes fois au long de ton périple sur Terre, mais l’Amour divin lui reste intact à jamais “...

Extrait – page – 1252 – Le Bouleau

Elle poussa un soupir de soulagement quand elle put enfin regagner la demeure de ses parents. Le flot de larmes, retenu depuis la cérémonie religieuse, déferla dès qu'elle se trouva allongée sur son lit.

(La sensation d'être rigide comme un morceau de bois mort l'envahit. Ce froid de la mort qu'elle avait frôlée de si près, tomba sur ses épaules comme une chape de neige. La jeune femme sombra dans un sommeil profond où il lui semblait voguer sur un fleuve glacial.  Elle se vit au cœur d’une forêt au fin fond de la Russie, elle était un bouleau d’une bonne taille entouré de ses frères. L’on entendait au loin des bruits de scie, lesquels se rapprochaient de jour en jour, jusqu’au moment où ses frères et lui comprirent quel allait être leur sort. En effet, une équipe de bucherons abattait un immense carré de bouleaux et les préparait pour les mettre en flottaison sur le fleuve voisin. Le moment vint de la souffrance intense où la scie entama son flanc, puis la chute, le regroupement avec ses frères encerclés d’énormes cordes, puis la flottaison interminable sur le fleuve dans le froid glacial…)

Ainsi, pour Mickaëla et Augusto, tant que leur passion était tendresse, l'Amour restait pur et louable. Parce qu'Ils avaient, l'un et l'autre, revêtus un corps humain, rien n'était plus possible, car ils n'avaient, en tant qu'homme et femme, jamais été promis de tout temps.

David et Bethsabée, de tout temps avaient été promis l'un à l'autre. Le Seigneur leur pardonna beaucoup pour cette simple raison.

Cette conclusion acheva de réveiller Mickaëla. Que lui réservait l'avenir ! Allait-elle trouver sa complémentarité ! Shekhina, Fille de Dieu, rencontrerait-elle un jour le Fils de Dieu !

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Grape vine 1Copyright by Micheline Schneider Le Brun - Sixième partie - Extraits - chapitre IX - 2 - L'accident - La rose - Le bouleau

"La première et merveilleuse histoire d'Amour du monde ou Hologrammes de deux VIES humaines pour des Entités Divines"

Date de dernière mise à jour : 25/08/2023