La première et merveilleuse histoire d'Amour du monde

Chapitre IV - Reflexion suite à la précédente lecture - Après le décès d'Edouard

Septième partie 

Extrait  - pages -1425 -14261427 - Réflexions suite à la précédente lecture.

Mickaëla et Eddie ayant lu ce prodigieux document, restèrent pensifs un très long moment… Puis ils demandèrent à Bertrand ce qu’il pensait lui-même de ce projet d’avenir de Jean-Antoine, serait-il capable d’une telle réalisation, d’une telle conversion des peuples de la Terre ? Cela paraissait à la fois formidable, déconcertant et irréalisable !...

Bertrand pour sa part trouvait cela magnifique et aimerait y participer de toutes ses forces et son âme, il était passionné par ce document préparant l’avenir. Il suggéra à Mickaëla de demander à la Shekhina du 20-21 ème siècle, Michaella, qui l’avait précédée si elle connaissait ce document ? Bertrand savait par son père le type de communication que Mickaëla avait avec la personnalité de son karma précédent.

La jeune femme toujours sous le choque de cette lecture, promis de demander une intervention de son moi précédent. La nuit suivante Mickaëla songeuse, pensa très fort à celle qui lui avait déjà appris tellement de choses sur leur passé commun et cela attira ce qu’elle désirait, un sommeil riche en connaissance du passé lui fut narré. Elle vit en songe la Michaella de son karma précédent âgée et très fatiguée, boitant et souffrant d’une épaule s’avancer vers elle avec un sourire un peu triste pour répondre à la question qu’elle sentait sous-jacente.

“Oui, lui dit-elle, Jean-Antoine, appelons-le ainsi, puisque que c’est ainsi qu’il s’annonce à vous en cette période, Jean-Antoine m’a adressé ce document au moment où il l’a écrit. Il désirait le mettre à exécution mais pour cela il aurait fallu qu’il soit reconnu comme le sauveur qu’il paraissait être, par les dirigeants de France notre Pays. Des messages furent envoyés par lui tous azimuts dans le monde et aux plus grands. Cela sans résultat. Pourquoi ? Et bien pour ma part, je crois qu’ayant reçu beaucoup, notamment la Théorie Unifiée de l’Univers, version spirituelle, c’est-à-dire la communication avec notre créateur, Champ d’Énergies Unifiées, par le neuf, soit chaque lettre de l’alphabet français représentant un chiffre, dont la somme dans des phrases précises égalait le chiffre 9. La phrase elle-même : “LE NEUF EST LA CLEF DE TOUT = 225=9.” Malgré cela, bien qu’un être pur sur tout les plans, il annonçait la fin des hommes et non des femmes, pour très bientôt s’appuyant sur des hommes de science tel Stephen Hawkins qui prédisait cela dans cent ans, soit à l’époque du texte en question, cinquante ans au plus.

La Covid 19 est venue renforcer tout cela. Et Jean-Antoine a été pris pour “l’ange exterminateur”, pour ceux que cela arrangeait “un fou”. Il faut dire aussi, qu’il avait une façon de décliner ses qualités qui affolait ceux auxquels il s’adressait...

... Il écrivait aussi en indiquant “quelle était sa pureté et son désir de rendre les gens instruits pour savoir choisir leur chef intelligemment.” Cela n’arrangeait nullement les forces du mal qui sévissaient pire que jamais dans le monde d’alors et encore maintenant, malgré les éveils de plus en plus nombreux de part le monde. Pour que cela soit possible il faut un basculement beaucoup plus fort dans le sens du beau et du bien et de l’amour inconditionnel envers autrui. Espérons que cela va se jouer dans ce siècle. Pour ma part, je souhaite que tous, homme et femmes réussissent cette illumination. Que tous ce souviennent qu’ils sont Lumière, et ne vivent qu’une épreuve éphémère pour retourner vers la Lumière dont ils sont issus.

Participe, si tu le souhaites et le peux, avec ceux que tu désires entraîner vers ce beau but.

Sur ces derniers mots l’image du rêve de Mickaëla se dissipa et elle finit calmement sa nuit, se promettant au réveil d’en parler à Eddie et Bertrand qu’elle devait revoir prochainement...

Extrait – page – 1429 – 2020

J’ai peu à dire de cette année 2020 qui fut pénible pour tout le monde du fait de la pandémie mal gérée et que l’on avait l’impression d’avoir été volontairement provoquée (Lire les stèles de Géorgie sur le site http://www.messagere.e-monsite.com).

Le décès de Julien mon beau-frère en août, suite à sa mauvaise chute lui ayant brisée le fémur, est suivi, pour Julienne d’une nouvelle vie en maison de retraite de qualité. Éloignée de son cadre habituel de vie, elle a des difficultés à accepter ce changement radical et accuse ses enfants de l’enfermer. Mais ses pertes de mémoires, parfois dangereuses, les ont amenés à prendre conseil près d’un médecin compétent qui leur a suggéré cette solution.

Une petite lumière dans la grisaille, l’arrivée de notre petite Kaline, chatte Persane chinchilla gris/bleu et blanche. Nous avons réussi à faire cohabiter Nell et Kaline qui font même ensemble de gros dodos sur mon lit. Mimi toujours sauvage attaquerait bien Kaline, mais cette dernière à un défenseur en la “présence” de Nell qui la protège systématiquement lorsque Mimi approche trop près...

Extrait - page – 1430 – 2021

2021 démarre en Tunisie avec des confinements du jeudi au lundi matin, travail jusqu’à 13 heures dans les banques et pour la fonction publique, couvre-feu à 18 heures.

Visite médicale pour l’un et l’autre et contrôles divers plus ou moins bons pour Édouard, dont le taux d’urée va le forcer à faire un peu plus de régime et de laisser de côté son traditionnel whisky bi-journalier. Pour moi-même, analyses relativement bonnes, mais douleurs à vie pour l’épaule et la hanche, malgré les antidouleurs pris, il faut vivre avec...

Extrait – page – 1431 – 1432 – 1433 – 1434 - 2022

Janvier commence à s’écouler avec le retour tant attendu de l’Audi enfin réparée. Édouard retrouve un peu le moral, mais les vertiges qu’ils a fréquemment depuis déjà trois ans s’accentuent. Il se plait de plus en plus de sa mauvaise audition. Comme j’ai une toute petite voix, mon mari peine à m’entendre, et nos conversations deviennent de plus en plus courtes, malgré nos désirs d’échanges.

Le 26 janvier j’entends dans la nuit un bruit sourd au-dessus de ma tête, la chambre d’Édouard étant juste au-dessus de la mienne. Puis le calme. Au petit matin inquiète malgré tout, j’appel Najiba dont la chambre est au premier étage et lui demande ce qui s’est passé ?

-“Monsieur est tombé sur la chaise proche du lit, me dit-elle, il souffre des côtes. Je l’ai aidé à se relevé, mais il ne se sent pas capable de descendre.”

-“J’appelle le médecin” lui dis-je, ce que je fais effectivement. Ce dernier me dit, je passe au début d’après midi.

Nous attendons le médecin avec impatience, il arrive dès treize heures et constate qu’Édouard s’est cassé deux côtes, qu’il faut l’hospitaliser, faire une radio au plus vite. Il téléphone à l’ambulancier, lequel arrive juste quand je paie la consultation au médecin et lui fais remplir les documents CFE. Édouard est emmené sans que je puisse l’embrasser. Najiba part avec lui, mais revient chercher les documents nécessaires à l’hospitalisation, soient, feuille de soins CFE, carte CFE, Carte de séjour et passeport Suisse. Najiba me dit pour entrer en clinique le teste du Covid lui a été fait et il est positif. Nous devons nous faire tester dès demain.

Ainsi Édouard avait été vacciné deux fois, mais il avait le Covid, Najiba avait été vaccinée et moi non. Le lendemain nous faisons le teste et le surlendemain Najiba n’est pas positive mais moi, je le suis. Le médecin me donne un traitement de vitamines et autre médicament dont le non m’échappe. Mais de ce fait interdiction d’aller voir Édouard, il faut attendre 14 jours et refaire un teste de contrôle. Chaque jour j’appelle l’un des médecins qui soignent mon mari pour savoir s’il y a une amélioration. La première semaine, traitement et respirateur, les réponses donnent de l’espoir que je retransmets à toute la famille tous les jours. Najiba va aux nouvelles près des infirmières ou des médecins lesquels ne se prononcent pas clairement, disant qu’un essai sans respirateur n’a pas été probant et qu’il a été remis sous appareil. La deuxième semaine, j’ai pratiquement tous les jours le médecin qui le suit, il me dit qu’il a modifié le traitement et espère une amélioration, ceci deux jours de suite, puis je lui demande : “Si mon teste se révèle négatif je pourrai venir le voir ?”

-“Oui, me dit-il, soyez courageuse.”

Cette petite phrase, il va me la répéter tous les jours jusqu’au mercredi, jour où j’apprends que mon teste est négatif et où je le dis au médecin de la clinique pour avoir son accord afin de venir le jeudi visiter Édouard. Le jeudi, je me rends à la Polyclinique d’Hammamet, au début de l’après-midi, il m’est répondu, “que le médecin qui le suit est déjà parti, mais que je peux aller voir mon mari”.

J’arrive à l’étage des “cas Covid”, une infirmière prévenue par la réception, m’accueille avec un vêtement, des chaussons et une charlotte en plastique, et elle me conduit près du lit où Édouard gît inconscient. Sa tête est tournée à l’opposée de moi, des tubes lui sortent du nez et de la bouche, mais rien qui ne ressemble au respirateur que l’on nous montre à la Télévision ! J’entends le bruit de la machine qui l’aide à respirer, sa main dépasse le drap et la couverture légèrement repliés, je la prends dans ma main, c’est le froid de la mort que je touche déjà !... Je reste un certain temps à le regarder et je comprends, hélas trop bien, ce que le médecin me disait : “soyez courageuse”. Je le quitte avec regret, je suis impuissante à l’aider...

Le lendemain matin, je retourne à la clinique car le médecin sera présent et j’aurais peut-être un espoir. Sympathique et pas des plus jeunes, le médecin me fait asseoir face à lui et son bureau. Ce que je fais en l’interrogeant du regard. Il me dit :

-“Nous avons tenté à trois reprises d’enlever le respirateur pour voir s’il reprendrait le dessus par lui-même, mais il ne faisait aucun effort”.

Je comprenais qu’il ne voulait pas me dire qu’il restait inconscient. Il poursuivit :

-“Vous pouvez aller le voir, mais soyez courageuse”. Et dans ses yeux je voyais qu’il n’y avait aucun espoir...

... Le lendemain, 12 février 2022, la réception de la clinique nous annonçait le décès de leur patient à deux heures du matin. Ma première réaction fut de me dire, s’ils l’avaient mis sous le bon respirateur il serait peut-être encore en vie ! Puis les larmes coulèrent, salvatrices à la longue, et je pus annoncer aux enfants, à toute la famille qu’Édouard nous avait quitté...

Extrait – pages – 1434 – 1435 – 1436 – 1437 - 2022 suite

Comme c’était le Covid 19 qui avait sévi dans le cas d’Édouard, la clinique m’avertit qu’il fallait faire l‘enterrement rapidement. Le cimetière d’Hammamet n’ayant plus de place pour les étrangers, je dû me rabattre sur Tunis pour obtenir une place au cimetière Montplaisir. L’enterrement eut lieu le lundi suivant. J’allais chercher le corps à la clinique, le responsable de l’entreprise des pompes funèbres que j’avais contactées, était convoqué et fit la mise en bière avant que je n’arrive. Je lui fis ouvrir le cercueil et pris trois photos d’Édouard, très semblables à l’aspect où je l’avais trouvé le vendredi précédent, moins les tubes. J’avais loué une voiture, conduite par Bilel, l’un des chauffeurs de taxi que nous connaissions de longue date. Nous suivîmes, Najiba, Bilel et moi-même le corbillard qui nous indiquait le chemin. La tombe étant ouverte, le cercueil y fut rapidement déposé. Ayant jeté quelques fleurs, la tombe fut refermée. Un court moment de recueillement, le paiement du contrat d’obsèques auprès du service concerné, puis un détour près de la personne responsable du cimetière pour connaître les prix des différents monuments funéraires. Au même moment une personne de la société Eden, qui avait opérée jusque là, apparue pour me proposer ses propres prix. A l’un comme à l’autre, je dis que je réfléchirais pour faire mon choix, et les tiendrais au courant...

... Ce début d’année 2022 nous a apporté de bien tristes moments, Édouard, nous a quitté en février, ma sœur Julienne courant mars et Sonia fin mars. Bien loin de tous, et ne pouvant participer, je n’ai pu réconforter la famille que par des petits mots du cœur. Julienne avait fait une chute, à 92 ans cela ne pardonne pas, c’était déjà le triste constat pour son mari l’année 2020. Sonia avait un cancer qui la minait depuis des années, le décès de son papa lui a, je le crois, causé un nouvel à coût douloureux auquel son moral, puis son corps, n’ont pas résisté...

Lire dans le livre « LES 7 NIVEAUX DE CONSCIENCE » pages1437 à 1441.

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Grape vine 1Copyright By Micheline Schneider Le Brun - Septième partie - Extraits - chapitre IV - Réflexions suite à la précédente lecture - Après le décès d'Edouard

"La première et merveilleuse histoire d'Amour du monde ou Hologrammes de deux VIES humaines pour des Entités Divines"

Date de dernière mise à jour : 08/09/2023