Chapitre V - Une autre approche du Divin...
Quatrième partie
Extrait – page – 731 - Une autre approche du divin
Cependant dans cette période, pour approcher de plus près la foi, dans laquelle CELUI QUI EST LA VIE m'avait fait naître, je m'inscrivis le 20 octobre 1990 pour deux années de formation diocésaine au grand séminaire de Blois. Ces journées d'enseignements et de recherches par petits, puis grands groupes avaient lieu un samedi par mois de neuf heures à dix sept heures. Il était nécessaire de former également une équipe locale de référence, afin de préparer nos réflexions. Ces échanges étaient très enrichissants et permettaient une fraternité qui mettait du baume au cœur, et que j'appréciais particulièrement dans ces moments si difficiles que nous traversions. Au cours de ces journées de travail à Blois, je constatais que beaucoup d'entre nous étaient là pour fortifier leur foi et comprendre où l'Eglise catholique nous menait et que cela ne nous satisfaisait pas toujours ! Je dois dire que si ces moments de fraternité m'étaient précieux, je ne pouvais que constater les différences avec ce que je recevais et je me désolais de ne pouvoir communiquer dans ce domaine sans risquer l'incompréhension totale de la part, ne serait-ce que, de l'équipe dont je faisais partie..
Extrait – pages – 732 - 733
Dans la première quinzaine de janvier, Édouard se rendit comme chaque semaine à une soirée rotarienne et moi à une réunion chez un membre du groupe de Blois. Repas chaleureux, discutions, travail sur un texte, tout cela était fort intéressant et se terminait tardivement. Ce soir là, nos deux chiennes, en attente de notre retour, étaient aux aguets et selon leurs habitudes, se précipitaient sur l'escalier montant au pigeonnier, imaginant qu'ainsi elles nous verraient arriver plus vite. Malheureusement, Dadjah, au corps plus dense que sa mère, bouscula cette dernière qui chuta de l'escalier. Vanessa boitait lorsque j'ouvris la porte pour les laisser faire leurs besoins pour la nuit, et je me promis d'aller chez le vétérinaire le lendemain si cela persistait. Ce que je fis, le vétérinaire lui fit une piqûre pour la soulager, mais ne nota rien d'autre d'anormal. Cependant, elle se comportait comme un être en souffrance et n'avait plus d'appétit, ses beaux yeux d'or semblaient me supplier de lui venir en aide et je ne savais que faire...
Extrait – pages – 733 – 734 - Il se passera trois ans et demi
... Le 14 février 1991 étant pour moi un anniversaire important, je décidais de rencontrer, grâce à Mila, l'animateur spirituel de ce groupe appelé IO et qui n'était autre que J.-P. Appel Guéry. Je désirais lui poser quelques questions. J'aurais aimé le rencontrer seul pour lui parler de ce qu'il ignorait peut-être. Je ne le pus car il avait l'habitude de se faire entourer pour atténuer les vibrations énergétiques et perturbantes que j'aurais pu lui apporter. Ce fut lui qui m'entretint longuement dans un langage abstrait dont je détiens le texte enregistré par Mila, ce qui me fus bien utile pour essayer de le comprendre. Quatre autres femmes m'entouraient, qui me dirent : “Ce langage est obscur, mais l'on s'y habitue et petit à petit la compréhension vient !”
J'écoutais sagement, mais je sentais que je ne pouvais lui faire part de mes propres connaissances et de ma mission qui était l'écriture de la “Sixième Révélation” en quelque sorte. Je dirais même que sa présence me rendait mal à l'aise et c'est en toute conscience de nos différences que je lui dis que je ne pouvais m'engager par rapport à la voie qui était la sienne. Il parut déçu et un peu irrité d'avoir été dérangé pour rien ! Il me dit :
- “Maintenant il se passera trois ans et demie avant qu'une semblable occasion ne se représente pour vous de répondre, oui, à votre père spirituel cosmique.”...
... J'ai constaté tout au long de ma vie que chaque fois que je progressais dans la connaissance spirituelle, des épreuves m'étaient envoyées pour tester ma foi. Après ma rencontre avec “l'Œuvre du père Pierre Teilhard de Chardin”, il y eut la perte de notre outil de travail : un élevage de poulets. A la suite de ma prise de conscience de la Présence divine en moi-même : mon mari me refusa l'enfant que je désirais de lui. L'enseignement de 1990 : la liquidation judiciaire de notre Société dont j'étais gérante. L'approfondissement de mes contacts avec le groupe Galactéus : le décès de notre chienne, puis la liquidation judiciaire de la société que nous avions montée pour essayer de sauver la première, et enfin notre exil en Suisse.
Certes les épreuves ne faisaient que commencer pour le véhicule terrestre de la Shekhina que j’étais ! Elles s'effectueraient dans un cadre magnifique et cela atténuerait un peu la tristesse de l'éloignement d'avec les enfants et petits-enfants… En réalité la Shekhina avait besoin que son émanation physique soit libre et sa pensée disponible et l'épreuve débutait par la séparation d'avec les miens. Il lui fallait constater que je tenais bon devant l'adversité pour lever le voile encore un peu plus haut et que je perde mon libre arbitre pour m'identifier à elle-même, que mon esprit devienne son esprit et porta son nom.
Extrait - page - 735 -Tout en allant vers un nouveau destin
... Tout étant perdu pour nous et sans autre ressource, pour un temps, que le chômage que je percevais, nous décidâmes de chercher un acheteur potentiel de la propriété de onze hectares et des bois situés au delà de la route de Gièvres et du chemin campagnard sur laquelle donnait l'entrée du parc. Ernest, le fils aîné de mon mari vivait en Suisse depuis trois ans déjà et il nous assurait que nous y trouverions du travail ! ...
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Copyright by Micheline Schneider Le Brun - Quatrième partie - Extraits - chapitre V - Une autre approche du Divin -
Perte de Vanessa - Il se passera trois et demi - Tout en allant vers un nouveau destin
"La première et merveilleuse histoire d'Amour du monde ou Hologrammes de deux VIES humaines pour des Entités Divines"
Date de dernière mise à jour : 15/07/2023