La première et merveilleuse histoire d'Amour du monde

Chapitre XII - Nouvelle plongée dans l'abîme

Deuxième partie 

Extrait – pages 267 – 268 - 269

...Mon beau-frère

- “Je pourrai passer un soir voir ma filleule ?”                                                      
Je le regardai surprise, mais n'avais nulle raison de ne pas acquiescer à sa demande.  Il reprit : .                                                                                                                                             
-“Je te téléphonerai le soir où cela me sera possible.”                                            
Nous n'avions aucune raison de faire un aparté et pourtant je n'en dis rien à Grégoire et je suppose qu'il se garda lui-même d'en parler à sa femme...

...Le dîner terminé, les enfants couchés, je me préparais à recevoir cet éventuel remède à mon chagrin. J'étais mal à l'aise en pensant aux moments de vrai bonheur où j'attendais ainsi l'aimé. Lorsque Michel téléphona, j'étais à deux doigts de lui dire de ne pas venir car je ressentais une impression de nausée rien qu'à l'idée de ce que j'avais pratiquement envisagé. Il le sentit à ma voix et me dit : 

...-“Si tu ne veux pas, je ne reviens pas, mais c'est peut être dommage !”

 Je ne savais pas trop ce qu'il entendait par-là, et je me dis qu'il fallait que j'essaie au moins une fois pour me rendre compte si l'attrait physique pouvait faire passer la douleur du cœur. Je lui confirmai donc que je l'attendais.

Dès son approche je compris tout de suite ce qu'il venait chercher, le charme insolite et défendu des caresses inachevées et je sus que si je voulais qu'il n'y ait pas de suite, il me suffirait de lui proposer une pénétration normale...

... Il me fallait reconnaître que la guérison ne se ferait pas avec cette formule, ce dont je ne doutais pas au fond de moi-même.

- Alors, il se fit un lent travail d'approche de Celui qui pardonne et redonne vie...

Extrait – page 272 – 273 Un saut vers l’Ouest

...Cette année-là également, les frères B… et leur mère, décidèrent de transférer l'entreprise familiale à Gazeran en construisant un grand hangar métallique aménagé rationnellement pour leur activité. Ma belle-mère envisageait aussi d'y venir habiter définitivement, ce qui n'était pas passionnant pour ma jeune belle-sœur Marie-Laure.

...Ce projet prenant forme, Grégoire me dit qu'il souhaitait trouver un logement à Rambouillet pour qu'il n'y ait pas de problèmes de scolarité pour les enfants. Nos recherches nous firent découvrir un groupe d'immeubles en construction rue Raymond Patenôtre, dont la première tranche serait disponible en juillet 1966. Il s'agissait d'acheter un appartement de cinq pièces, comprenant : un séjour double, trois chambres, la cuisine avec sèche-linge incorporé, salle de bains, W-C et de nombreux placards, un balcon longeant la façade sud et un parking extérieur.

... Les préparatifs de l'aménagement furent un excellent dérivatif pour moi, ayant toujours été passionnée par la décoration d'intérieur...

Extrait – page - 276

...La rentrée scolaire fixée au début septembre, avait motivé notre désir d'emménager courant juillet, pour disposer du mois d'août pour terminer notre installation intérieure, et, être disponible ensuite, en ce qui me concernait, pour les allées et venues à l'école car Sylvie commençait la maternelle pour ses quatre ans. Les deux établissements scolaires étaient voisins heureusement, mais situés à vingt bonnes minutes à pied de la maison, surtout avec des petites jambes. Dès le mois d'août, Sylvie s'était fait des relations amicales avec deux petites sœurs de cinq et quatre ans, dont la famille venait également d'emménager. Irène et Sonia avaient deux frères, l'un de la même année que Philippe, Bertrand et l'aîné Ernest du début de l'année 1955. Une petite bande se créa donc rapidement avec quelques autres enfants qui arrivèrent courant août. Sylvie appréhendait sa première journée d'école, mais elle fut un peu rassérénée lorsqu'elle constata qu'elle était dans la même classe qu'Irène et Sonia. Ces dernières partaient le plus souvent à l'école avec leurs frères qui étaient sensés les surveiller. Pour ma part, je préférais accompagner et rechercher mes enfants pour qu'ils rentrent directement pour goûter, se détendre un peu et pour Philippe faire ses devoirs et leçons, ce qui était toujours assez laborieux et que je devais surveiller de près...

Extrait – page 277 - 278

...Par l'intermédiaire des enfants qui se fréquentaient assidûment, je fis connaissance avec leur maman. Milène avait deux ans de plus que moi-même. Elle m'apparut, de prime abord, assez triste et peu intéressée par son aspect physique et vestimentaire...

...  Leur père avait deux activités, m'expliqua Milène, il dirigeait un abattoir de volailles à Vaugirard et venait de reprendre un élevage de poulets dans les environs de Rambouillet, ce qui les avait motivés pour venir habiter dans cette ville. Elle-même n'en semblait pas particulièrement ravie et même, peut-être, une certaine tristesse flottait sur son visage…

- Pour moi, une nouvelle tranche de ma vie commençait. Je n'en connaissais pas encore la teneur.

Augurait-elle d'un avenir plus passionnant ! Son aboutissement était-il un cheminement vers la Lumière ?

Tout au fond de moi ces questions vibraient, et de tout mon être meurtri, je souhaitais une réponse favorable.

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Grape vine 1Copyright by Micheline Schneider Le Brun - Deuxième partie - chapitre XII - Nouvelle plongée dans l'abîme - Un saut vers l'Ouest

"La première et merveilleuse d'Amour du monde ou Hologrammes de deux VIES humaines pour des Entités Divines"

Date de dernière mise à jour : 01/06/2023