La première et merveilleuse histoire d'Amour du monde

Chapitre V - Le mariage

Deuxième partie

Extraits – pages 163 – 164

Je ne me souviens que confusément de l'entrée dans l'église au bras de mon père au son de la marche nuptiale. L'heure cruciale pour moi arrivait, celle du seul “oui” qui avait de l'importance pour moi, devant Dieu.

Avant de répondre affirmativement, je levai les yeux vers Marie des douleurs soutenant son Fils à la descente de croix, en l'implorant d'un miracle de dernière minute. En disant ce “oui”, j'ai murmuré au fond de moi-même : “Seigneur, ce n'est pas possible que ce soit pour toute la vie ?” Je réalise en l'écrivant que ce miracle a eu lieu, non sur l'heure, mais par le pardon que j'ai reçu le 15 février 1981. Ce jour-là, j'ai tout de suite compris le pardon, mais je n'ai pas réalisé qu'il répondait pleinement à la demande du 2 juin 1955. Pour que ce miracle, de dénouer le nœud de ce mariage, ait vraiment lieu, il fallait retrouver la foi et recevoir le pardon et trouver l’Amour.

Après cet instant fatal ou je me trouvais liée selon ma foi, pour la vie, je suis incapable de rien me rappeler avant le moment où je me retrouvais en larmes dans la sacristie pour signer le registre avec nos deux témoins, Nicole et Clément. Mon beau-père s'approcha de moi, mit son bras autour de mes épaules et me dit :                 .                                         
-“Ma petite fille, maintenant vous faites partie de la famille, ne pleurez plus, je comprends votre émotion de savoir votre maman plus seule, mais vous irez la voir souvent”.                        .
Ceci parce qu'il connaissait la conduite de mon père.

Je ne le détrompais pas, car hélas, pouvais-je lui dire que si le souci de maman existait réellement, en cette minute, c'était sur mon propre sort que je pleurais, parce que j'avais épousé son fils par pitié et parce que j'avais péché contre Dieu en couchant avec Grégoire avant le mariage.

Je me repris, et, après les félicitations d'usage, nous partîmes vers Vincennes. Le photographe officiel prit quelques clichés avant l'apéritif... Je suis incapable de me rappeler la composition de ce lunch... La sono prêtée par l'établissement n'était pas exceptionnelle et les disques que nous avions apportés non plus. Nous dansâmes cependant un peu. Ma mémoire s'est-elle refusée à garder le souvenir d'un moment heureux de cette journée pourtant ensoleillée, me semble-t-il ?

Je crois que dans mon âme, ce jour-là, la Lumière s'est éteinte ouvrant la porte aux ténèbres.

J'arrive à un stade de pensée, concernant l'écriture et la narration nécessaire, à me dire que ce qui me retient d'avancer plus vite, dans cette dernière, pourrait être une forme de lâcheté.

Je sens que pour être proche de vous, Hommes, mes sœurs et mes frères, je dois relater la stricte vérité sans fard, ni gants et que cela m'effraie. Oh ! Certes, je n'ai pas été pire que la plupart d'entre vous, dans les actes de mes soixante années passées, mais certaines de mes façons d'agir ne me plaisent toujours pas, après action, comme au moment où elles se sont produites et les inscrire, noir sur blanc ne me satisfait en aucune sorte.

Cependant la Voix qui me pousse à agir depuis le 15 février 1981, m'indique que se serait faiblesse et lâcheté de ma part que de ne pas tout révéler, aux risques de voir peut être, mon mari, ma famille, mes amis, se détourner de moi devant une sincérité qui leur paraîtrait déplacée.

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Copyright by Micheline Schneider Le Brun - 2èmè partie - Extraits chapitre V - Le mariage

"La première et merveilleuse histoire d'Amour du monde ou Hologrammes de deux VIES humaines pour des Entités Divines"

 

Date de dernière mise à jour : 09/02/2024

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